Ciné-Musique Film « Jean-Jacques de Félice, la passion de la justice » et La Chorale des Résistances Sociales

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Avec Peuple et Culture 19, le Centre Régional des Musiques Traditionnelles
en Limousin et la médiathèque de Seilhac, séance suivie d’un moment musical et d’un casse-croûte partagé.
En présence du réalisateur Mehdi Lallaoui

Film : Jean-Jacques de Félice, la passion de la justice

Mehdi Lallaoui, documentaire France, 2018, 52 min
Du droit des mineurs devant le tribunal pour enfants, jeunes délinquants des quartiers de l’Est parisien ou enfants d’origine algérienne des bidonvilles de Nanterre, à la défense des colonisés Kanak ou Polynésiens ; du combat pour le statut d’objecteur de conscience à la dénonciation de la torture et de la peine de mort, l’avocat Jean-Jacques de Félice a été de tous les combats.
Son pacifisme n’a pas de frontière : avec la Cimade, la LDH, le Comité Louis-Lecoin, il aide les réfractaires dans de nombreux pays. Notamment des insoumis portugais refusant les guerres d’Angola et du Mozambique, des déserteurs états-uniens opposés à la guerre du Vietnam ou des objecteurs israéliens n’acceptant pas de servir dans les Territoires occupés. Il n’est pas surprenant qu’il soit, dès 1971, l’un des tous premiers avocats des paysans du Larzac.
« Le droit seul ne peut rien dans certaines situations, disait-il. Mais le combat juridique reste cependant nécessaire, il est essentiel de faire avancer le droit et de l’étendre. Ce sont les luttes collectives, la contestation de l’ordre établi et du droit donc, qui créent le droit des périodes à venir ».

La Chorale des Résistances Sociales

La Chorale des Résistances Sociales trouve son origine dans le mouvement des chômeurs de 1998, à Limoges, autour du collectif AC ! (Agir ensemble contre le chômage).
Après ses premières interventions lors de manifestations contre le chômage et la précarité l’envie a été forte d’aller à la rencontre d’autres réalités sociales et humaines.
Ainsi, nous continuons d’utiliser la chanson comme un moyen d’expression collective pour porter la mémoire et l’actualité des luttes d’émancipations des hommes et des femmes tant à travers différentes époques que de pays.
Au delà du plaisir même du chant, la puissance évocatrice des mots et de la musique de notre répertoire nous invite à saisir la portée universelle des mouvements d’insubordination au regard du présent.
Nous tentons, à travers celui-ci, de faire resurgir une mémoire sociale et de la confronter aux luttes d’aujourd’hui, notamment en intervenant dans ou en soutien à des mouvements sociaux.
L’organisation autogérée de la chorale participe, elle, à une volonté d’émancipation.

Casse-croûte partagé