Rond d’Argenton (Ma mère avait cinq cents moutons)

Vidéo


Informations

Le rond d’Argenton est une danse en cercle dans laquelle les danseur·euse·s s’accompagnent eux·elles-mêmes en chantant, en répondant en chœur à un·e meneur·euse. Il tire son nom de la commune d’Argenton-sur-Creuse, dans le sud du Berry, département de l’Indre, tout près des limites du Limousin.


Musique à danser

Air choisi

L’air choisi ici a été adaptée par Olivier Durif à partir d’un enregistrement publié par le CRMTL dans l’Atlas sonore de Chaumeil. Il s’agit d’un enregistrement de deux enfants par l’Abbé Merlin, curé de Chaumeil, entre 1955 et 1957, qui chantent une version plus connue commençant par « mon père avait 500 moutons ».
Les paroles ont été reprises dans l’ouvrage Chants et chansons populaires du Limousin, de Jean-Baptiste Chèze, Léon Branchet et Johannès Plantadis, édité en 1914. Cette chanson a été collectée à Tulle et à Brive en 1906.

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Paroles

Ma mère avait cinq cents moutons, j’en étais la bergère (bis)
J’en étais la bergère dondaine, j’en étais la bergère
J’en étais la bergère dondon,
J’en étais la bergère don.

Le premier jour que j’ les gardai le loup m’en a pris quinze (bis)
Le loup m’en a pris quinze dondaine, le loup m’en a pris quinze
Le loup m’en a pris quinze dondon
Le loup m’en a pris quinze don

Un beau Monsieur passant par-là ramena la quinzaine (bis)
Ramena la quinzaine dondaine, ramena la quinzaine
Ramena la quinzaine dondon
Ramena la quinzaine don Et donc que me donnerez-vous, la belle pour ma peine (bis)
La belle pour ma peine dondaine, la belle pour ma peine
La belle pour ma peine dondon
La belle pour ma peine don

Quand nous tondrons nos blancs moutons, nous partag’rons la laine (bis)
Nous partag’rons la laine dondaine, nous partag’rons la laine,
Nous partag’rons la laine dondon
Nous partag’rons la laine don

Je ne suis pas marchand de drap, ni revendeur de laine (bis)
Ni revendeur de laine dondaine, ni revendeur de laine
Ni revendeur de laine dondon
Ni revendeur de laine don J’aimerais mieux un doux baiser la belle pour ma peine (bis)
La belle pour ma peine dondaine, la belle pour ma peine
La belle pour ma peine dondon
La belle pour ma peine don

Mon bon monsieur j’ai mon berger il en aura l’étrenne (bis)
Il en aura l’étrenne dondaine, il en aura l’étrenne
Il en aura l’étrenne dondon
Il en aura l’étrenne don

Ma mère avait cinq cents moutons, j’en étais la bergère (bis)
J’en étais la bergère dondaine, j’en étais la bergère
J’en étais la bergère dondon,
J’en étais la bergère don.

Source : Chèze-Branchet-Plantadis, Chants et chansons populaires du Limousin (fin XIXe – début XXe).